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Les différents labels pour un bâtiment bas carbone

À l’heure où la transition écologique devient une priorité, il devient essentiel pour les entreprises du bâtiment et les maîtres d’ouvrage de démontrer un engagement concret en faveur de projets plus durables.

07/05/2024

Pour y parvenir, les labels environnementaux permettent de structurer cette démarche volontaire tout en valorisant les efforts réalisés.

Mais comment s’y retrouver parmi les multiples certifications existantes ? Se valent-elles toutes ? Laquelle choisir pour votre opération ?

Dans cet article, vous comprendrez les objectifs de chaque label, leurs critères d’obtention et leur utilité pour vos projets.

 

Les labels « carbone » : réduire l’empreinte carbone du bâtiment et tendre vers la neutralité carbone

Le Label BBCA (Bâtiment Bas Carbone)

Le label BBCA, développé en 2016 par l’Association pour le Développement du Bâtiment Bas Carbone, est une certification pionnière en matière de réduction des émissions de CO₂. Il est destiné aux projets résidentiels et tertiaires, qu’ils soient neufs ou existants.

Les principaux leviers :

  1. Une construction raisonnée : adopter une conception sobre et écoresponsable. privilégier des matériaux diversifiés, dont le processus de fabrication est moins émissif (béton bas carbone, bois)
  2. Une phase d’exploitation économe en énergie : réduire les besoins du bâtiment pour diminuer la consommation d’énergie primaire en intégrant des solutions de production d'énergies renouvelables comme les panneaux solaires.
  3. Le stockage de carbone : utiliser des matériaux biosourcés, comme le bois ou le chanvre, capables de capter et retenir le carbone sur le long terme.
  4. L’économie circulaire : encourager le réemploi des matériaux, et concevoir des bâtiments évolutifs capables de s’adapter à de nouveaux usages.

L’une des particularités du label BBCA repose sur des points bonus appelés “Innovations climat” et qui valorisent les actions portant sur l’économie circulaire, la déconstruction sélective préalable, le réemploi, le potentiel de mutualisation, le potentiel de changement d’usages, le potentiel d’extension, ou l’optimisation des conso énergétiques.

Les niveaux de certification :

Le label propose 3 niveaux de certification selon l’importance des efforts réalisés pour réduire l’empreinte carbone et les points Innovations Climat récoltés : BBCA Standard, BBCA Performance, et BBCA Excellence.

 

Bâtiment avec le label bas carbone BBCA

La 1ère résidence labellisée BBCA niveau Excellence

La construction de ces 94 logements en superstructure bois est un exemple pionnier de construction bas carbone en France.

Cette opération en bois, novatrice et exemplaire d’un point de vue environnemental, social et solidaire a été récompensée par de nombreux labels environnementaux.

Le label Énergie-Carbone (E+C-)

Lancé en 2016, le label Énergie-Carbone (E+C-) est une réponse française aux exigences de la transition énergétique. Il a notamment servi de terrain d’expérimentation pour établir la nouvelle réglementation environnementale RE 2020.

Les enjeux du label E+C- s’inscrivent pleinement dans une vision globale de la construction bas carbone.

Les objectifs du label :

  • Promouvoir et encourager les bâtiments à la sobriété énergétique avec des objectifs de consommations plus exigeants que la réglementation et allant jusqu’au bâtiment à énergie positive (produisant plus d’énergie qu’ils n’en consomment)
  • Mesurer et limiter les émissions carbone des constructions tout au long de leur cycle de vie, depuis la fabrication des matériaux à la fin de vie de l’ouvrage. C’est l’introduction des méthodes de calcul d’ACV utilisées aujourd’hui dans la RE 2020

En parfait accord avec les exigences de la RE 2020, le label E+C- est applicable aux bâtiments neufs, qu’ils soient résidentiels ou tertiaires.

Les niveaux de certification :

  • Axe Carbone (C) : deux niveaux de certification (C1, C2), selon les émissions globales mesurées via l’ACV.
  • Axe Énergie (E) : quatre niveaux (E1 à E4), E4 correspondant aux bâtiments à énergie positive (BEPOS).

Quels leviers d'action pour obtenir le label ?

  • Réfléchir à l’écoconception du bâtiment : maximiser les apports solaires passifs pour réduire les besoins en chauffage. Penser aussi à améliorer l’inertie de l’ouvrage pour limiter les surchauffes en été. 
  • Privilégier les matériaux, bas carbone ou biosourcés : utiliser du béton bas carbone, du bois ou d’autres éléments biosourcés capables de stocker du carbone. 
  • Intégrer des sources d’énergies renouvelables : panneaux photovoltaïques, géothermie ou chaudière biomasse pour couvrir les besoins énergétiques sans consommation d’énergie primaire.

Les labels énergétiques : réduire nos factures énergétiques et tendre vers l’autonomie

Le label BBC Effinergie Rénovation : améliorer la performance énergétique des bâtiments existants

Créé par l’association Effinergie, ce label est spécifiquement dédié à la rénovation énergétique des bâtiments. Il fixe des seuils ambitieux pour la consommation de chauffage et l’efficacité thermique.

Les objectifs du label :

  • Réduire les consommations énergétiques des bâtiments existants pour atteindre des performances proches des bâtiments neufs.
  • Mettre à niveau l’enveloppe thermique et moderniser les équipements du parc existant.
  • Améliorer le confort des occupants (qualité de l’air, confort d’été…)

Les principaux critères de notation :

  • Limiter les besoins en chauffage à 80 kWh/m²/an (résidentiel) ou à un seuil adapté pour les bâtiments tertiaires.
  • Obtenir une étiquette A ou B au diagnostic de performance énergétique (résidentiel). 
  • Moderniser les systèmes de chauffage, d’eau chaude sanitaire, et de ventilation.

Quels leviers d'action pour obtenir le label ?

  • Renforcer l’isolation thermique : murs, toitures et planchers avec des matériaux performants pour respecter les exigences minimales BBC.
  • Traiter les ponts thermiques.
  • Améliorer l’étanchéité à l’air de l’ouvrage : un test de perméabilité à l’air est réalisé pour obtenir la certification.
  • Remplacer les équipements vétustes par des solutions plus respectueuses et plus performantes.
  • Optimiser la ventilation : adopter par exemple un système double flux pour limiter les pertes d’énergie.

Le label Effinergie RE 2020 : vers une nouvelle génération de bâtiments performants

Le label Effinergie RE 2020 valorise les constructions neuves qui surpassent les exigences de la réglementation environnementale en vigueur.

Les objectifs du label :

  • Diminuer les besoins bioclimatiques et les consommations d’énergie primaire au-delà des seuils réglementaires.
  • Anticiper les futurs seuils réglementaires en matière d’émissions de gaz à effet de serre.

Les principaux critères de notation :

  • Performance énergétique : réduction des besoins bioclimatiques (Bbio) de 15 % et des consommations d’énergie primaire de 10 % par rapport aux seuils de la RE 2020.
  • Impact carbone : respect des seuils d’émissions de CO₂ anticipant les exigences futures de la réglementation, soit une diminution de l’impact de la construction en moyenne de 10% pour des logements collectifs .
  • Confort thermique estival : exigences renforcées pour limiter les surchauffes, en dehors des zones climatiques sensibles.
  • Bâtiment à énergie positive (BEPOS) : une option du label valorise les projets dont la production locale d’énergie renouvelable atteint le niveau BEPOS.

Quels leviers d'action pour obtenir le label ?

Les principes du label Effinergie RE 2020 sont similaires à la nouvelle réglementation RE 2020 , mais avec des exigences encore plus élevées. 

La clé réside dans une conception bioclimatique : 

  • une enveloppe et des systèmes ultra-performants pour assurer la résilience du bâtiment ;
  • un maximum de matériaux bas carbone pour minimiser son empreinte environnementale.

Le label PassivHaus

D’origine allemande, PassivHaus certifie des bâtiments quasi autonomes en énergie. Ce standard élevé exige une conception rigoureuse pour réduire à leur minimum les besoins énergétiques.

Les objectifs du label :

  • Réduire les besoins de chaleur à moins de 15 kWh/m²/an en énergie utile.
  • Respecter une consommation totale inférieure à 120 kWh/m²/an en énergie primaire
  • Valider une perméabilité à l’air inférieure à 0.6 vol/h sous 50Pa
  • Garantir un confort thermique optimal, quelle que soit la saison.

Les 6 principes fondamentaux du label PassivHaus :

  1. Isolation thermique élevée : des parois très performantes et des fenêtres de qualité supérieure, comme le triple vitrage.
  2. Suppression des ponts thermiques : éliminer les déperditions de chaleur grâce à une conception minutieuse des jonctions entre parois.
  3. Étanchéité à l’air excellente : garantir une parfaite maîtrise des infiltrations d’air.
  4. Ventilation double flux avec récupération de chaleur : assurer un renouvellement constant de l’air tout en récupérant les calories de l’air extrait.
  5. Captation passive de l’énergie solaire et des calories du sol : orientation optimisée des ouvertures et usage des apports solaires pour le chauffage passif.
  6. Consommation d’énergie limitée pour les appareils : intégrer des équipements ménagers et électriques à faible consommation.

Les référentiels de performance environnementale : une vision globale de tous les enjeux

Le Label NF habitat HQE (Haute Qualité Environnementale)

Le Label NF habitat HQE (Haute Qualité Environnementale) est une certification française qui atteste de la qualité et de la performance environnementale des logements neufs ou en rénovation. 

Principaux critères de notation et niveaux de certification :

Le label HQE propose trois niveaux de performance pour valoriser les projets : Très Performant, Excellent, et Exceptionnel. Ces niveaux sont attribués en fonction d’un système de notation par étoiles, basé sur l’évaluation de plusieurs thèmes clés :

  • le respect de l’environnement ;
  • la qualité de vie ;
  • les performances économiques.

 

Quels leviers d'action pour obtenir le label ?

  • Améliorer la qualité de vie des occupants : confort thermique, acoustique et hygrométrique, luminosité naturelle, qualité de l’air intérieur, sécurité.
  • Réduire l’impact environnemental des bâtiments : gestion responsable de l’énergie, de l’eau, et choix de matériaux durables.
  • Offrir des solutions techniques économiques : réduction des coûts d’exploitation et économie de charges significative pour les occupants.
  • Proposer des espaces verts et des lieux agréables favorisant le vivre ensemble.
  • Faciliter le transport et la mobilité verte.

Le label NF Habitat HQE est assimilable à une démarche qualité globale sur l’ensemble des aspects d’une opération. Il intègre aussi la phase de conception du projet.

Le Label BREEAM (Building Research Establishment Environmental Assessment Method) : une évaluation internationale

Le Label BREEAM, originaire du Royaume-Uni, est l'une des principales certifications environnementales internationales pour les bâtiments. Il évalue la performance durable des constructions neuves ou rénovées, en tenant compte de critères à la fois écologiques et sociétaux.

Objectifs du label :

  • Réduire l'impact environnemental des bâtiments en évaluant leur performance globale.
  • Promouvoir le bien-être des occupants en améliorant le confort et la santé au sein des espaces.
  • Encourager l'innovation dans les pratiques de construction durable.

Principaux critères de notation et niveaux de certification : 

BREEAM évalue les bâtiments selon plusieurs catégories, chacune attribuant un certain nombre de crédits :

  • Management : qualité de la gestion du projet et des processus.
  • Santé et bien-être : confort thermique, acoustique, visuel et qualité de l'air intérieur.
  • Énergie : efficacité énergétique et réduction des émissions de CO₂.
  • Transport : accessibilité aux transports durables, mise à disposition de bornes de recharges pour véhicules électriques et réduction de l'empreinte carbone liée à la mobilité.
  • Eau : gestion efficace de la consommation et des ressources en eau.
  • Matériaux : utilisation de matériaux durables et à faible impact environnemental.
  • Déchets : mise en place d’un processus de gestion et de réduction des déchets produits.
  • Utilisation des sols et écologie : préservation des sols et conservation de la biodiversité.
  • Pollution : limitation des nuisances et des émissions polluantes.

En fonction du score total obtenu, le bâtiment reçoit l'une des mentions suivantes : Passable, Bon, Très Bon, Excellent ou Exceptionnel.

Le Label LEED (Leadership in Energy and Environmental Design) : standard américain de la construction durable

Le label LEED, développé aux États-Unis, est une certification reconnue de manière internationale. Tout comme le label BREEAM, LEED vise à encourager des pratiques de construction durables et à améliorer la qualité de vie des occupants. Il est à réserver aux projets de grande ampleur, à portée internationale ou visant à attirer une clientèle mondiale.

Objectifs du label :

Dans les grandes lignes, ils sont assez similaires à ceux du label BREEAM : améliorer l'efficacité énergétique des bâtiments, favoriser l'utilisation de matériaux bas carbone et assurer un environnement intérieur sain.

LEED adopte cependant une approche plus complète en évaluant l’impact global du bâtiment sur son environnement : utilisation des ressources, artificialisation des sols, préservation de la biodiversité, bien-être des occupants, consommations responsables, impact sur le transport, etc.

Principaux critères de notation et niveaux de certification du label LEED : 

  • Aménagement écologique des sites : préservation des habitats naturels environnants et gestion durable des terrains.
  • Gestion efficace de l'eau : réduction de la consommation et réutilisation des ressources hydriques.
  • Gestion de l’énergie : optimisation de la performance énergétique et promotion des énergies renouvelables.
  • Matériaux : sélection de matériaux durables, locaux, à faible impact environnemental tout au long de leur cycle de vie.
  • Qualité des environnements intérieurs : amélioration de la qualité de l'air, du confort thermique et acoustique, du bien-être des occupants.
  • Innovation : encouragement à intégrer des pratiques innovantes, voire pionnières pour montrer l’exemple aux constructions futures.
  • Priorités régionales : prise en compte des enjeux locaux, des priorités environnementales et sociales régionales.

Selon le nombre de points accumulés, les projets peuvent obtenir différents niveaux de certification : Certifié, Argent, Or et Platine.

D’autres types de labels pour une construction durable

En complément des certifications globales, d’autres labels ciblent des aspects spécifiques de la durabilité, comme l’utilisation de matériaux biosourcés, l’économie circulaire ou la biodiversité.

  • Les labels biosourcés : le label Bâtiment Biosourcé valorise l’utilisation de matériaux naturels et renouvelables (bois, chanvre, paille). Il exige un pourcentage minimal de matériaux biosourcés dans la construction, favorise les filières locales et la réduction de l’impact carbone.
  • Les labels économie circulaire (Circolab et 2EC) : Circolab aide à intégrer les principes de l’économie circulaire dès la conception en favorisant le réemploi des matériaux de construction et la réduction des déchets. Le Label 2EC récompense les projets atteignant des taux élevés de réutilisation et de recyclage, en valorisant les ressources locales.
  • Les labels biodiversité (EcoJardin et BiodiverCity) : EcoJardin certifie une gestion écologique des espaces verts (usage d’espèces locales, absence de produits chimiques). BiodiverCity intègre quant à lui la préoccupation de la biodiversité dès la conception des bâtiments avec des solutions comme des toitures végétalisées ou l’ajout de points d’eau.
  • Les labels liés au confort et la qualité de vie des bâtiments : WELL et OZMOZ…

Le Label OsmoZ, développé par Certivéa, est une certification française axée sur la qualité de vie et le bien-être des occupants des bâtiments tertiaires

Objectifs du label :

  • Améliorer la santé et le bien-être au travail ;
  • Promouvoir un rythme de travail équilibré ;
  • Renforcer la cohésion sociale et la collaboration.

Principaux critères de notation et niveaux de certification : 

  1. Santé des occupants : qualité de l’air, gestion des nuisances sonores, confort thermique et visuel.
  2. Hygiène de vie : promotion d’un mode de vie sain avec des espaces qui encouragent l’activité physique et le bien-être.
  3. Équilibre des temps de vie : aménagement d’espaces de détente et de restauration adaptés, instauration du télétravail, réduction du rythme de travail.
  4. Cohésion sociale : création d’espaces collaboratifs, événements et initiatives pour renforcer le sentiment d’appartenance.
  5. Fonctionnalité : clarté et accessibilité des informations liées aux aménagements du bâtiment, équipements qualitatifs et performants.
  6. Démarche collaborative : intégration de toutes les parties prenantes dans le processus d’amélioration.

Bon à savoir : un ouvrage certifié HQE remplit de fait un certain nombre d’exigences du label OsmoZ Bâti.

Choisir le bon label bas carbone pour son projet

Choisir un label, c’est s’assurer que vos ambitions environnementales s’alignent avec les contraintes opérationnelles et budgétaires de votre projet. Voici quelques critères de choix avant de vous lancer : 

  • Votre engagement environnemental : déterminez si votre démarche vise une approche globale intégrant l’ensemble des dimensions de la durabilité (énergie, biodiversité, confort des occupants), ou si elle se concentre spécifiquement sur la réduction des émissions de CO₂. 
  • La nature du projet : résidentiel, industriel, tertiaire, neuf ou rénovation.
  • La portée du projet : pour les opérations « vitrine »  comme un siège social ou des bâtiments visant une clientèle internationale, privilégiez des labels largement reconnus tels que BREEAM ou LEED. Pour des projets locaux, HQE ou BBCA peuvent suffire, en garantissant des résultats de qualité.
  • Le coût de la certification : le budget nécessaire pour obtenir une certification peut varier de 10 000 à 20 000 euros par bâtiment en moyenne pour les labels courants. Pensez à prendre en compte les contraintes techniques qu’implique le respect des critères de notation (analyses spécifiques, études, adaptation des matériaux). Elles peuvent impacter le coût global de votre projet.
  • La disponibilité des matériaux : certains labels imposent l’utilisation de matériaux bas carbone, biosourcés ou issus du réemploi. Vérifiez si ces solutions à faible impact sont accessibles localement et si leur coût logistique reste compatible avec votre budget.
  • La flexibilité et la durée du processus de certification : adaptez le choix du label à vos contraintes de délais et à la complexité de votre opération. Les certifications internationales comme LEED ou BREEAM impliquent souvent des processus longs et exigeants. Pour des projets modestes ou avec des délais de réalisation très courts, Effinergie ou BBCA offrent une alternative plus accessible.

 

Chez Léon Grosse, nous mettons notre expertise et notre engagement au service de la réduction de l’impact environnemental de vos projets. Forts d’une solide expérience dans l’obtention de labels environnementaux, nous vous accompagnons à chaque étape, en étant force de proposition pour atteindre les certifications les plus exigeantes. Contactez-nous pour faire de votre projet une référence en matière de construction durable.

Les questions fréquentes sur les labels bar carbone

Quels sont les principaux labels bas carbone dans le bâtiment ?

Les labels les plus reconnus sont BBCA, E+C- et la RE2020 (qui intègre une exigence carbone réglementaire). Le label BBCA (Bâtiment Bas Carbone) reste une référence volontaire pour aller au-delà de la réglementation, tandis que E+C- a servi de base à la RE2020.

Quelle est la différence entre le label BBCA et la RE2020 ?

La RE2020 est une réglementation obligatoire applicable à tous les bâtiments neufs. Elle intègre une exigence carbone sur le cycle de vie. Le label BBCA, quant à lui, est volontaire et plus exigeant, notamment sur le stockage carbone des matériaux biosourcés et le calcul complet du cycle de vie (ACV).

Quels bâtiments peuvent être certifiés BBCA ?

Le label BBCA peut s’appliquer aux bâtiments résidentiels, tertiaires et réhabilités, en construction neuve comme en rénovation. Il existe différents niveaux (Standard, Performance, Excellence) selon le score carbone atteint.

Comment est calculé le carbone d’un bâtiment ?

Le calcul se fait selon la méthode de l’Analyse du Cycle de Vie (ACV), qui évalue les émissions de gaz à effet de serre liées à la construction (matériaux, chantier), à l’exploitation (consommation énergétique) et à la fin de vie du bâtiment. Le label BBCA utilise une méthode spécifique validée par l’Association BBCA.

Qu'est-ce qu'un bâtiment bas carbone ?

Un bâtiment bas carbone est un bâtiment dont l’empreinte carbone globale est significativement réduite sur l’ensemble de son cycle de vie, de la construction à la fin de vie. Cela implique :

  • l’usage de matériaux à faible impact environnemental (biosourcés, recyclés, locaux),
  • une consommation énergétique très faible en phase d’exploitation,
  • un chantier à faibles émissions,
  • et une durabilité accrue du bâtiment.

Qu’est-ce que le label BBCA et que signifie-t-il pour un bâtiment ?

Le label BBCA certifie qu’un bâtiment présente une faible empreinte carbone sur l’ensemble de son cycle de vie (construction, usage, fin de vie). Il valorise l’usage de matériaux bas carbone, la sobriété énergétique et des modes constructifs vertueux. Le label existe en trois niveaux : Standard, Performance et Excellence.

Qu’est-ce que le label E+C- ?

Le label E+C- (Énergie + Carbone -) évalue la performance énergétique (E) et l’empreinte carbone (C) d’un bâtiment neuf. Il préfigure la RE2020 et encourage les projets à viser une énergie positive et un faible impact carbone.

Qu’est-ce que le label OsmoZ ?

Le label OsmoZ, développé par Certivéa, valorise les bâtiments qui favorisent la qualité de vie au travail. Il intègre des critères liés à la santé, au confort, à l’environnement de travail, et au bien-être des usagers.