La construction bois : une solution bas carbone et performante

Une solution écologique et bas carbone

Le bois est un matériau biosourcé et renouvelable qui présente une empreinte carbone nettement inférieure à celle des matériaux traditionnels comme le béton ou l’acier.

Son utilisation présente de nombreux atouts pour la durabilité du secteur du bâtiment :

• Un matériau bas carbone : le bois capte et stocke naturellement du CO₂ tout au long de sa croissance et de sa vie. Bien sûr, en fin de vie, le bois libère le CO₂ accumulé. Mais, en remplaçant le béton ou l’acier, il contribue à la réduction immédiate des émissions globales de CO₂. Un décalage bienvenu dans un contexte d'urgence climatique. 
• Une meilleure gestion des ressources : issu de forêts gérées durablement, le bois assure un cycle de production responsable.
• Préservation de la biodiversité et des écosystèmes : les forêts gérées durablement assurent un renouvellement constant des ressources. Elles participent aussi à la préservation des sols, de la biodiversité et des écosystèmes. 
• Un matériau cohérent avec les politiques RSE des maîtres d’ouvrage : l'utilisation du bois permet aux entreprises et collectivités d'inscrire leurs projets dans une démarche de responsabilité sociétale et environnementale. En adoptant un matériau renouvelable, elles réduisent leur empreinte écologique, favorisent l'économie locale (pour le bois issu de forêts françaises), et diminuent l'impact carbone des chantiers.
• Réduction des nuisances : un chantier « bois » génère moins de déchets, de poussières, de nuisances sonores et dure théoriquement moins longtemps qu’un chantier traditionnel.
• Popularité croissante auprès des usagers : le bois est reconnu pour ses qualités esthétiques et l’atmosphère chaleureuse qu’il procure aux bâtiments. Des aspects souvent appréciés des occupants. On notera en particulier le confort hygroscopique lié à la présence du bois dans une construction grâce à la capacité d’absorption et de restitution de l’humidité dans l’air, sans condensation dans la majorité des cas.

D’excellentes performances thermiques et acoustiques

Le bois répond parfaitement aux exigences de la RE 2020 en matière de performance énergétique. En construction neuve ou en rénovation, il offre :

• Une excellente isolation thermique : en façade, il limite les ponts thermiques en formant une barrière qui réduit les pertes de chaleur et diminue les besoins en chauffage ou en climatisation. Résultat : un meilleur confort thermique avec une diminution de la sensation de paroi froide.
• Des propriétés acoustiques renforcées : les structures en bois réduisent efficacement la propagation des bruits. Un avantage apprécié dans les bâtiments résidentiels et tertiaires.
• Une étanchéité à l’air optimisée : les solutions en préfabrication bois, notamment les panneaux intégrant menuiseries et isolation, permettent d’atteindre un niveau d’étanchéité comparable, voire supérieur, à celui du béton. En usine, toutes les jonctions sont soigneusement traitées. Une mise en œuvre mieux contrôlée et plus précise qui limite les risques de fuites d’air.

Une mise en œuvre flexible et une esthétique personnalisable

Le bois s’adapte à toutes les envies architecturales et aux contraintes d’exécution : 

• Excellente compatibilité avec des designs complexes : le bois est compatible avec de grandes portées, des formes incurvées et des aspects variés en façade (enduit, métal, composite).
• Mise en œuvre rapide et efficace : la fabrication des panneaux de façade hors site ou les murs à ossature bois préfabriqués réduisent considérablement les délais d’exécution sur un chantier. Une approche qui limite le risque d’imprévus, optimise l'organisation des travaux et rend possible la réalisation d’ouvrage dans des délais très courts.

Les différentes techniques de construction bois

Il existe autant de possibilités d’intégrer le bois que de variétés de bâtiments. Maisons individuelles, bâtiments collectifs, industriels ou tertiaires, voici les différentes techniques à adopter :

• Le mur à ossature bois (MOB) : utilisé comme structure porteuse, ce système repose sur une trame de montants et traverses en bois, dans laquelle s’intercale un isolant thermique. Léger et rapide à mettre en œuvre, il réduit les charges sur les fondations et les sols difficiles. Une solution particulièrement adaptée aux petits ouvrages, aux rénovations et surélévations. Cette technique dérivée des colombages traditionnels a démontré sa pertinence depuis de nombreuses décennies, voire siècles pour les colombages.
• La façade à ossature bois (FOB) : constituée d’une ossature bois intégrant à la fois l’isolation et le parement extérieur, c’est un élément non porteur. La FOB assure la protection de l’ouvrage et joue un rôle clé dans l’amélioration de ses performances thermiques et acoustiques. Cette technique est la variante non porteuse de la structure MOB.
• La charpente bois traditionnelle : formée de pièces de bois assemblées mécaniquement, cette technique renforce la résistance mécanique du bois et autorise des portées moyennes jusqu’à 10 à 12m sans appuis intermédiaires. Elle est couramment utilisée pour les logements classiques.
• La charpente bois industrielle(fermettes) : formée de pièces de bois de petites sections assemblées mécaniquement, cette technique renforce la capacité de franchissement par répartition des charges et autorise des portées moyennes à grande (7 à 15m environ) sans appuis intermédiaires. Elle est couramment utilisée pour les logements en combles perdus.
• La charpente bois lamellé-collé : formée de pièces de bois assemblées par collage sous pression, cette technique renforce la résistance mécanique du bois par réduction des défauts naturels du bois et autorise de grandes portées sans appuis intermédiaires. Elle est couramment utilisée pour les grands volumes couverts comme les gymnases, les entrepôts industriels ou les bâtiments publics.
• Le CLT (cross laminated timber) : le bois lamellé croisé est un panneau massif constitué de plusieurs couches de bois croisées et collées entre elles. Cette technique améliore la stabilité et la résistance structurelle du matériau brut qui peut ainsi être adapté aux immeubles de plusieurs étages pour un usage en mur ou en dalle.
• Les structures mixtes bois/béton ou bois/acier : ces systèmes associent le bois à d’autres matériaux pour optimiser les performances de l’ouvrage global. Le bois apporte légèreté, isolation et durabilité, tandis que le béton ou l’acier peuvent apporter d’autres propriétés comme l’inertie, la résistance au feu, la flexibilité, un renfort structurel, etc. L’ensemble ouvre alors plus de possibilités : construction de bâtiments de grande hauteur ou de complexes à plus faible empreinte carbone. L’avenir de nos constructions réside ainsi très probablement dans la conjugaison de ces différents matériaux.

La révolution Panobloc® par Techniwood

Panobloc® par Techniwood, c’est une solution 100 % française qui révolutionne la construction bois grâce à un concept novateur de panneaux de façade préfabriqués et biosourcés.

Ces panneaux peuvent intégrer à la fois l’isolation, les menuiseries extérieures et les parements de finitions. Résultat ? Une mise en œuvre rapide et efficace sur le chantier.

Panobloc® se distingue aussi par sa conception sur mesure : les panneaux sont fabriqués « à la demande », selon les besoins spécifiques de chaque projet.

Les épaisseurs d’isolants et les performances sont adaptées aux exigences thermiques, acoustiques et structurelles des réglementations qui s’appliquent à l’opération. 

Idée reçue 1 : le bois présente une faible résistance au feu

Lorsqu’il est exposé aux flammes, le bois a un comportement plus prévisible que le béton ou l’acier. Il se consume lentement, de manière contrôlée et forme une couche protectrice qui ralentit la perte de ses capacités portantes.

De plus, les éléments en bois utilisés dans la construction répondent aux normes les plus strictes en matière de sécurité incendie. Ils sont donc parfaitement adaptés à cet usage.

Autre point à rappeler : dans la majorité des constructions actuelles, le bois est encapsulé dans des plaques de plâtre ou d’autres revêtements résistants au feu. Une position qui retarde son exposition directe aux flammes.

Idée reçue 2 : le bois est réservé aux constructions de faible envergure

Non, le bois ne se limite pas aux maisons individuelles ou aux petits bâtiments. Aujourd’hui, il s’intègre dans des projets bien plus ambitieux et de grande hauteur grâce à des solutions hybrides. En associant bois, béton et/ou acier, chaque matériau apporte les qualités qui lui sont propres et qui répondent aux contraintes de chaque opération.

Par exemple, l’inertie moins importante du bois est compensée par celle du béton ou d'autres matériaux comme la terre crue.

Une réponse aux labels et réglementations environnementales

La réglementation environnementale RE 2020 impose des critères stricts en termes de réduction de l’impact carbone des bâtiments.

Le bois, grâce à son origine biosourcée et sa capacité de stockage de CO₂, devient alors un allié pour atteindre ces objectifs, notamment lors de l’analyse du cycle de vie (ACV) de l’ouvrage.

Les labels environnementaux (Bâtiment Bas Carbone (BBCA), Bâtiment Biosourcé, Bâtiment Durable Francilien, HQE, BREEAM, etc.) valorisent et encouragent les constructions intégrant des matériaux écologiques.

Des certifications de plus en plus demandées par les maîtres d’ouvrage, soucieux de concevoir des bâtiments allant au-delà des attentes réglementaires.

Un secteur en constante évolution

La construction bois connaît une évolution rapide, portée par une demande croissante, une industrialisation performante et des innovations techniques.

Les traitements du bois progressent pour renforcer sa résistance aux intempéries, aux insectes et au feu. Des indispensables pour prolonger la durée de vie des constructions bois. 

La préfabrication en usine améliore quant à elle la précision et la qualité des assemblages, réduit les erreurs sur chantier et garantit une meilleure étanchéité à l’air des bâtiments. Des atouts pour l’efficacité énergétique globale des ouvrages.

Enfin, le développement des constructions mixtes, combinant le bois avec d’autres matériaux, permet de l’intégrer à des projets de grande envergure pour en limiter l’empreinte carbone.